Avec la capitale européenne de la culture,
nous aurons vécu une année magique, unique, hypersensible,
grande ouverte sur le futur qui n’est plus une perspective,
mais une donnée immédiate.

Guy Le Flécher.
Lille magazine,
n° 20, octobre 2004, p.32

 
     
 

IRIMI-TENKAN

 
     
 
 
 

Personne ne dit jamais d’un pratiquant d’arts martiaux qu’il est un artiste bien qu’il existe dans ce domaine de véritables virtuoses. On dit qu’il est un combattant. En aïkido, l’irimi-tenkan consiste à entrer droit sur l’adversaire tout en esquivant son attaque par un déplacement en pivot sur le pied avant. D’aucuns parlent de parade. Il s’agit en réalité d’un principe offensif qui polarise différemment l’attaque de l’ennemi dont l’énergie est comme absorbée par la dérobade. Peu importe de quelle manière est perçu le geste. Combattants et combattantes n’ont pas pour vocation le beau. Ils se doivent seulement d’être efficaces[1].

Lille 2004 : capitale européenne de la culture. Débauche de moyens humains et financiers autour d’un concept creux et vide de sens. Certains s’attendaient à ce que ces festivités soient troublées par l’hétérogénéité lilloise, ou qu’elles soient ruinées par la critique en actes de quelques gueux et gueuses conscients du mensonge. Au lieu de ça, un silence sidérant a plané sur Lille ; silence que poltrons et imposteurs auront traduit par le consentement unanime de la population locale à la mascarade. Car la culture rassemble, se pressent de rajouter les méticuleux suiveurs, soucieux de préserver le vernis sur toute œuvre improbable. Mais l’absence, jusqu’à présent, de toute attaque en règle à l’encontre du fantoche n’a prouvé qu’une chose : les gens du Nord sont bon public, ce qui ne garantit ni la qualité des acteurs ni celle du spectacle.

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En outre, dire qu’en 2004 il ne s’est rien passé à Lille est faux. Nous avons pu assister, en vrac, au spectaculaire fiasco d’une fête en blanc sous l’égide magistrale de Berlioz, aux intempestives gesticulations d’une jeunesse aussi pitoyable qu’enthousiaste dans un ancien centre de tri postal, à de misérables chinoiseries qui n’auront retenu de Shanghaï que le toc et le clinquant ou à la grandiloquente mégalomanie de la république indépendante de Manu Chao au cœur d’une ancienne cité ouvrière. Au-delà de ces sinistres pantalonnades, peut-être aurez-vous assisté à d’autres choses beaucoup moins lamentables ; pas compliqué me direz-vous, tout était estampillé du sceau hégémonique de l’autoproclamée capitale culturelle. Heureusement, il aura beaucoup plu, comme à Marrakech confirment des spécialistes. D’ailleurs, les babouches à l’eau, certains auraient ri de voir sous la pluie une écharpée en djellaba avant d’aller se battre à Wazemmes, histoire de renouer avec une vieille tradition du pugilat commune aux bas quartiers marocains et lillois[2]. Il aurait donc fallu s’appeler Don Quichotte de la Manche[3] pour croire servir Dieu en délivrant les Flandres, traditionnelle terre des géants[4], du monstre démesuré qu’aurait représenté Lille2004.

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 « Là-dessus ils découvrirent trente ou quarante moulins à vent qu’il y a en cette plaine, et, dès que Don Quichotte les vit, il dit à son écuyer : “La fortune conduit nos affaires mieux que nous n’eussions su désirer, car voilà, ami Sancho Pança, où se découvrent trente ou quelque peu plus de démesurés géants, avec lesquels je pense avoir combat et leur ôter la vie à tous, et de leurs dépouilles nous commencerons à nous enrichir : car c’est ici une bonne guerre, et c’est faire grand service à Dieu d’ôter une si mauvaise semence de dessus la face de la terre. – Quels géants ? dit Sancho. – Ceux que tu vois là, répondit son maître, aux longs bras, et d’aucuns les ont quelquefois de deux lieues. – Regardez, monsieur, répondit Sancho, que ceux qui paraissent là ne sont pas des géants, mais des moulins à vent et ce qui semble des bras sont les ailes, lesquelles, tournées par le vent, font mouvoir la pierre du moulin. – II paraît bien, répondit Don Quichotte, que tu n’es pas fort versé en ce qui est des aventures : ce sont des géants, et, si tu as peur, ôte-toi de là et te mets en oraison, tandis que je vais entrer avec eux en une furieuse et inégale bataille. ” »[5]

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Pourtant Alonso Qixana, alias Don Quichotte, n’est pas fou, loin s’en faut. Il est au contraire bien plus proche de notre époque que son sceptique et très raisonnable Sancho puisqu’il réalise ce nouveau rapport du signe au monde que nous partageons aujourd’hui à travers l’excès scientiste et la synthétisation technique du réel. Car que fait-il lorsqu’il voit des géants là où il n’y a en définitive que de très inoffensifs moulins à vent, sinon affirmer la primauté du discours sur le réel ? Dans la première partie d’El ingenioso Hidalgo don Quichotte de la Mancha, Alonso Qixana est à la fois lecteur et écrivain du monde. En cela, il incarne la modernité car il renoue l’identité des mots et des choses après avoir pris mesure de l’intolérable rupture de l’épistémè survenue à l’époque de la Renaissance. Il y eut en effet à cet instant déchirure dans cette similitude des choses aux signes, dans un jeu de correspondance et d’analogies, dit Foucault, qui oblige Quichotte à suturer la brèche en imposant ses signes au monde. Il ne délire donc pas mais fait preuve au contraire d’une hallucinante lucidité en imposant un discours aux choses bien plus vrai que ces choses elles-mêmes. La folie de Don Quichotte est celle du monde moderne. Celle qui nous fait voir Lille2004 tel qu’il est peut-être effectivement : une excroissance monstrueuse d’une société marchande légitimement vilipendée, un géant à abattre.

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Mais il existe une seconde partie au roman de Cervantès dans laquelle nous apprenons dix ans plus tard que toutes les aventures contenues dans le premier opus étaient en réalité l’œuvre d’un certain Cid Hamet ben Engeli, manuscrit égaré et rapiécé devenu, depuis, éminemment populaire[6] . Quichotte n’est plus fou ou plus exactement, sa folie le rattrape. Son être de fiction se fait chair tandis que son discours se fait livre. Non seulement les choses deviennent des mots – les moulins se transforment en géants – mais inversement les mots deviennent des choses, en l’occurrence, le livre devient objet pour son propre personnage. Inversion spéculaire qui assure et légitime son délire puisque la fiction devient le vrai monde, miroir de sa raison. Double suture des mots aux choses en somme qui caractérise l’épistémè moderne. Le discours, produit par l’être de fiction, s’autonomise pour se réaliser identique à lui même, discours de vérité. Nous assistons alors, en retour à cette primauté du discours sur le réel, rendue possible par la toute puissance de la pensée, au devenir vrai de la fiction ou, pour parler plus prosaïquement, à la transformation du réel à travers le discours subjectif. Encore une fois, la fiction devient le vrai monde. Une question se pose : et si en dénonçant Lille2004, nous nourrissions le monstre ? Question sans cesse reconduite mais qui mérite d’être posée, à tout instant de la critique.

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Nous ne voulons être ni le fou ni le poète dont parle Foucault[7]. Nous sommes d’ailleurs las de la littérature dans nos vies. Reprenons la chose du début si vous le voulez bien… Don Quichotte aperçoit au loin des moulins à vent qu’il prend pour des géants comme il prend les tavernes pour des châteaux. D’autres diraient des vessies pour des lanternes. Or que sont-ils en réalité ces moulins ? Hannah Arendt dans La Crise de la culture nous rappelle que le mot culture remonte au terme latin colorere qui signifie cultiver. Elle précise : « Ce fut au milieu d’un peuple essentiellement agricole que le concept de culture fit son apparition, et les connotations artistiques qui peuvent avoir été attachées à cette culture concernaient la relation incomparablement étroite du peuple latin à la culture. »[8] Elle parle ensuite de la création du paysage italien. Nous parlerons de celui de Tolède. Le moulin à vent incarne la culture, ou plus exactement, – car il convient d’être précis – le moulin à vent est culture ; et c’est à elle que Don Quichotte fait face, monté sur Rossinante. Qu’il veuille y voir des géants est son affaire. Il ne s’agit, nous l’avons dit, que de choses devenues signes (impostures) ou de signes devenus choses (usurpations) « puisque la ressemblance entre là dans un âge qui est pour elle celui de la déraison et de l’imagination ».[9] Sus à la littérature.

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Le moulin à vent est culture ; en cela, il est économie. Certains historiens affirment que la première révolution industrielle date du dix-neuvième siècle. Elle a en fait eu lieu au Moyen Age, lorsque, suite à la révolution agraire, il a fallu importer les moulins à vent de chez les Arabes afin de transformer les excédents agricoles en farines (blé, maïs, sarrasin), en huile (olive, lin), en textile (laine, coton, chanvre) ou en papier. Très vite, les moulins ont été mis à profit par les premières industries car rappelons-le, jusqu’à l’invention de la machine à vapeur, toutes les machines fonctionnaient à l’énergie éolienne et hydraulique, notamment les forges à marteau-pilon mais aussi les scieries et les ateliers de tannage. Les moulins au Moyen Age permettent donc le développement d’un système économique que l’on connaît sous le nom de servage. Le serf a ainsi le devoir de fournir à ses seigneurs une partie de ses récoltes et de sa force de travail (sa liberté, disait-on à l’époque) en échange de la jouissance du moulin. Le moulin est donc à la fois culture et économie. Ce contre quoi se dresse Don Quichotte n’est en réalité que de simples moulins, autant dire l’économie. Et il n’y a d’économie que politique.

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Les moulins à vent, comme leur nom l’indique, brassent du vent. Les moulins comme Lille 2004 ne sont rien si ce n’est de l’économie politique. Mais également du vent. Et le vent, on le laisse passer sans s’y opposer au risque de s’envoler avec, comme Don Quichotte et Rossinante « qui s’en furent rouler un bon espace parmi la plaine ». Lille2004 n’est évidemment pas cet assemblage difforme de spectacles ratés ni ce barnum inconséquent d’artistes lamentables qui ne sont depuis toujours que notre quotidien. Lille2004 ne se joue pas en 2004. Et sûrement pas à Lille d’ailleurs. Le croire, c’est participer à l’imposture. Nous ne nous attaquerons pas à Lille2004, car Lille2004 n’existe pas. Sa réalité n’est que picturale. Le reste est ailleurs. Le critiquer situe le problème dans la forme et non dans le monde en maintenant l’illusion que nous œuvrons à le régler. Or ce que nous voulons est la fin. La fin de tout. Hors de tout nihilisme car le nihilisme ne connaît que la destruction physique qui, bien entendu, n’est pas assez. Hors propos pour être précis. Déplacement autour d’un pivot dans lequel on dirige la force de l’autre sans l’arrêter[10].

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Lille2004 est un dispositif pictural. Ontologiquement, c’est un logotype. Rien d’autre. Artistes et spectacles existaient avant lui. En dehors de lui. Il n’aura fallu qu’un dessin pour que naisse Lille2004 dans une dimension quasi anthropophage qui rappelle la propension purement horizontale du pouvoir à s’étendre et à phagocyter. Rubens est devenu Lille2004. Matisse aussi. Comme Buren, Nina Hagen ou Diego Rivera. Victoire du fonctionnel sur l’artistique. Le dessin ici est le même que celui qui modélise nos vêtements, nos villes ou nos prisons avec leurs toilettes incorporées sans visserie ou plomberie apparente pour éviter mutineries et suicides. ­Le dessin navigue quelque part entre l’esthétique du pouvoir et le pouvoir esthétique ; il reste enclavé dans des dispositifs discursifs. En 1997, Lille, candidate à l’organisation des vingt-huitièmes Jeux olympiques modernes n’était déjà restée qu’un logo qu’elle a recyclé, sept ans plus tard, pour devenir, en même temps que Gênes, la capitale européenne de la culture. Ils ne sont plus deux à courir mais un seul qui a troqué la flamme contre des bottes ; d’ailleurs il court plus vite. A pas de géant diront certains. Comme un moulin préciserons-nous. Rouge sur fond noir et blanc. Les dessins sont des forces savantes, des formes de pensée non conceptuelles au sein de dispositifs discursifs[11].

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Lille2004 est un dispositif plastique et architectural. Lille2004 est un moulin. De nos jours, on dessine les moulins. Ils sont avant tout projet. Lille2004 est un projet. Le dessin comme projection. Autant dire une imposture. Lille2004 incarne l’imposture de l’épistémè moderne : fictionnement du monde (Lille2004 n’existe pas, transcendance du dessin sur la chose) doublé de la constitution de la fiction comme monde (Lille2004 existe en tant que dessin transcendant devenu chose)[12]. Lille2004 est un moulin comme il pourrait être un urinoir. Suffit de sous-titrer fontaine[13]. Sans doute le médiocre écrivaillon Guy Le Flécher ne sera jamais cité en exergue ailleurs que dans ce texte. Il a écrit que le futur à Lille « n’est plus une perspective mais une donnée immédiate ». [14] On ne peut être plus clair. La politique, – l’économie politique – est affaire d’esthétique et il nous aura fallu une imposture de plus, ce texte, pour le montrer.

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La critique n’est pas dialogique. Critiquer démocratiquement Lille2004 ne nous intéresse pas plus que de discuter raisonnablement des modalités de notre aliénation. On ne se bat pas avec un dessin. On le brûle à la rigueur. Comme les artistes. Et tous ceux et toutes celles qui prennent le temps de se désolidariser de cette diatribe sont des agents du spectacle. Qu’ils passent leur chemin ou qu’ils périssent. Irimi Tenkan[15] . Les autres peuvent bien continuer à créer ou à agir si cela leur plaît. A tout abolir il nous prendra toujours l’envie de pisser. René Descartes disait « Dieu créa le monde, mais les Hollandais créèrent la Hollande »[16]. Les Moulins de Kinderdijk ne sont pas ceux de Tolède. Sans eux, la moitié de la Hollande actuelle n’existerait pas car ils maintiennent les terres endiguées habitables. Une raison suffisante pour vouloir la fin des moulins[17]. Pour que le futur redevienne une perspective ; une ligne de fuite.

 


[1]Notion totalement étrangère à la performance. Qu’on se le dise.
[2]Et il est de plus en plus dur de se battre à Lille tant la police quadrille ses quartiers. Dans quel monde vivons-nous ?
[3]Ce roman du dix-septième siècle raconte dans sa première partie comment un brave homme, à force de lire des romans de chevalerie, se prend pour un héros de roman. Il n’a pas tort, puisqu’il est le héros d’un roman.

[4]10-Juillet nostalgique à Lille : une fête des Géants pour renouer avec la vieille tradition flamande. Reuze Papa et Reuze Maman sont censés nous faire accepter notre triste réalité en nous faisant croire que notre ville, c’est-à-dire l’Europe (dont elle est la capitale), brille de mille feux – les Fallas – comme l’Espagne à l’époque de Cervantès, alors qu’en réalité, elle est une région sinistre et sinistrée. Lille2004 danse avec ses morts et l’idée récurrente du futur – des arches de la rue Faidherbe aux robots du tri postal – cache celle d’une mémoire falsifiée.
[5] Miguel de Cervantés, El ingenioso Hidalgo don Quichotte de la Mancha, 1605, chap. 8.

[6]La première partie a été écrite en 1605, la seconde en 1615. Dans ce second opus on apprend à Don Quichotte qu’il est devenu un chevalier plus connu encore que son idole Amadis des Gaules. Le livre premier, que Cervantès dit avoir découvert, et qui aurait été écrit par un écrivain de Tordésillas, Cid Hamet ben Engeli, devient dans cette seconde partie un roman très populaire. Don Quichotte doit alors prouver qu’il est l’authentique. C’est-à-dire un faux !
[7]Michel Foucault sur Don Quichotte in Les Mots et les choses, Gallimard, NRF, Paris, 1966.

[8]Hannah Arendt, La Crise de la culture, Gallimard, Paris, 1972.
[9]Michel Foucault, Les Mots et les choses, op. cit.
[10]Irimi Tenkan.
[11]Tu n’es jamais entré dans un musée moribond, mécréant ? La ville sera donc ton tombeau. L’image est à la fois totalisante et totalitaire. Lille2004 est une illusion entretenue, un mirage récurrent, et le logo rappelle que l’heure est à la démocratisation de la culture. C’est-à-dire qu’elle s’impose à nos sens, à tout moment. Nul ne peut l’ignorer et il est devenu impossible de détourner le regard. Ironie du trop-plein. La contrainte visuelle traduit notre obligation d’y participer autant que notre aveuglement.
[12]Pour le dire autrement, Lille2004, en tant que fiction, participe elle aussi à la falsification du réel. Notez bien qu’avant sa mort, Alonso Qixana est pris d’un accès de lucidité. Il abjure son imposture et demande pardon aux siens. Or c’est au moment où il renonce à son pouvoir de falsification qu’il finit de convaincre les derniers sceptiques, ceux qui n’ont jamais cru à ses errances. Maintenant qu’il se meurt, personne ne veut croire à ses aveux. Sa propre mort n’est donc qu’une dérobade à lui-même. Pour les autres, c’est la preuve in fine de sa véracité. Lille2004 commence en 2005. Et ceux, à présent, qui le défendent le mieux sont ceux et celles qui n’y croyaient pas.
[13]Marcel Duchamp a dénoncé l’imposture de Don Quichotte autant que celle de l’artiste.
[14]Exergue au texte. Guy Le Flécher. Lille magazine, n° 20, octobre 2004, p. 32.
[15] « Ceux qui jouent avec des chats doivent s’attendre à être griffés» (Don Quichotte) Si l’assaillant ne chute pas, agrémentez d’un mae geri placé très bas, d’un coup de pied suicide ou d’un duit tchagi qui présente l’avantage que vous lui montrerez votre cul.
[16] La référence à Descartes n’est pas anodine ! Elle rappelle les paragraphes 10 à 18 de sa seconde Méditation. Dans ce texte, le philosophe nous fait découvrir de l’étendue là où il n’y a que de la cire puisque, selon lui, l’essence des choses ne réside pas dans leur apparence physique mais dans la matière. Pour preuve, un morceau de cire : je l’approche du feu et ses qualités changent ou s’altèrent ; pourtant nous continuons à dire que c’est la même cire. La connaissance ne vient pas du corps, des sensations, mais de l’esprit. Pour Descartes, c’est ce dernier qui commande et informe le monde car il est à la base de toute connaissance du réel. Le dualisme cartésien, en tant que philosophie du sujet, mènera au subjectivisme transcendantal de Kant. Cervantès n’a pas écrit autre chose.
[17] Bien des batailles se sont déroulées au pied des moulins. Rappelons au hasard celle de Hondschoote qui a permis de libérer Dunkerque en 1793, au pied du moulin Spinnewyn. J’avais le choix de conclure ces notes sur Descartes ou Hondschoote. J’ai choisi Hondschoote.

 

 

 


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